Yovoh

Paysages sonores et atmosphériques, émotions traduites en une électronique éthérée… l’oeuvre de l’enfant terrible Yovoh est bien trop complexe pour être simplement qualifiée de musique. Ses titres sont un véritable soundtrack ; la bande originale des images qui défilent dans la tête de l’auditeur à leur écoute. Artiste diablement prolifique, il voit sa musique comme le territoire privilégié de ses expérimentations, comme un exutoire – le (faux) jardin secret de ses émotions.

Sauf que ce ne sont pas que ses émotions que Yovoh met en musique. C’est aussi une grande partie de ses influences musicales et de sa vie personnelle que l’on retrouve dans ses productions. Yovoh – qui signifie « étranger », « homme puissant » ou encore « homme blanc » dans un dialecte béninois, est né d’un père allemand et d’une mère franco-africaine, et ces derniers l’ont bercé aussi bien avec la musique psychédélique des Pink Floyd que les rythmiques des musiques traditionnelles africaines.

Et bien que les éléments qu’il sonorise soient intimement liées à sa vie personnelle, Yovoh souhaite les partager au plus grand nombre. Il les voit même mis en scène sous forme de spectacle grandiose, merveilleux, dans une salle de concert qu’il aurait magnifiée d’un jeu de son et lumières qui interagirait avec sa musique.

Et si son prochain live n’arrive que le 27 mai au Petit Bain, son premier EP solo arrive au printemps, et d’autres nombreux projets auquel il a participé, tel que la création de la bande son du court-métrage We Need To Talk About Cosmos, mentionné à Cannes, devraient arriver dans le même laps de temps. Un génie à surveiller de près.

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